Inconnu du grand public, le général Aussaresses commit l’erreur de raconter les actions qu’il fut en charge d’exercer durant la guerre d’Algérie. Les médias, avides de scoops, s’emparèrent de ces révélations et l’on vit le général sur les écrans de télévision expliquer les missions qui lui étaient dévolues et la manière dont il les avait traitées. Le général ne réalisa pas l’effet néfaste produit sur une société prête à admettre et à excuser les actes terroristes du FLN et à clouer au pilori ceux qui avaient tout fait pour la protéger de ces crimes abominables. Certains officiers lui reprochèrent d’avoir brisé le sceau du secret auquel sont liés “les hommes de l’ombre”, moquant même sa carrière soi-disant “à l’abri des combats”.
L’auteur n’ayant jamais admis ces accusations, a eu de nombreux entretiens avec le général. Il a recueilli les témoignages de ses camarades, de ses proches. Il a consulté son dossier militaire où sont notés chronologiquement, les faits, dates, appréciations, citations, preuves irréfutables venant étayer l’affirmation selon laquelle le général Aussaresses était un Grand Soldat, menant des actions héroïques durant la Seconde Guerre mondiale, en Indochine, des coups d’éclat secrets, une action antiterroriste efficace en Algérie. Il réussit à mener des actes prodigieux, n’hésitant pas à se salir les mains pour la France qui aurait dû lui témoigner sa reconnaissance pour avoir su épargner le sang de ses enfants.
Dans cet ouvrage, l’auteur explique les raisons qui ont poussé le général à rompre le silence. Chaque pays a besoin d’hommes fidèles et dévoués tels que lui, mais un pays, une nation digne de ce nom, se doit aussi de respecter et d’honorer ses plus fidèles serviteurs comme le fut le patriote général Paul Aussaresses.
Jean-Claude Sanchez, ancien parachutiste des troupes de marine, a poursuivi sa carrière dans le domaine de la sécurité comme directeur d’une agence spécialisée dans le renseignement puis comme consultant au service de personnalités et de responsables politiques étrangers. Parallèlement, il écrivait des articles dans la revue de l’Union Nationale des Parachutistes “Debout les Paras” avant d’en être le rédacteur en chef pendant dix ans. Depuis il organise des stages à l’étranger dans le but de faire sauter en parachute ceux qui aspirent à se dépasser.