Quand Jean Cornuault rejoint le 1er BEP, en 1949, il a déjà derrière lui un beau parcours de combattant. Entré à 17 ans dans les FFI, il a participé à la libération de Saumur et de la poche de Saint-Nazaire. En 1946, il intègre les troupes aéroportées (Brevet n° 5 409) et effectue un premier séjour en Indochine.De retour en Métropole en 1947, il rejoint Saint-Cyr, promotion “Nouveau Bahut” et c’est en juillet 1949 qu’il est affecté au 1er BEP. Chef de section à la 3e Cie, il participe aux terribles combats de la RC 4 en octobre 1950. Deux fois blessé sur le Na Kéo, il est capturé à That Khé le 13 octobre et passe 4 années derrière le “Rideau de Bambou”.En 1955, il rejoint l’Algérie et le 1er REP, puis le 21e RTA. En 1964, il est chef de bataillon du 9e RCP. Sa maîtrise du russe le désigne en 1967 pour être attaché militaire-adjoint à Moscou. En 1970 il quitte l’Armée et intègre la Magistrature où il entame une carrière de juge d’instruction.
Jean Cornuault, né en 1927, aura servi 25 ans sous les drapeaux avant de rejoindre la Magistrature, son passé militaire lui valant le surnom de “Juge-Para”... Cette nouvelle carrière l’amènera à instruire les dossiers “Willoquet” et “Mesrine”... ou encore, en 1973, le crash aérien du Tupolev 144 soviétique au meeting du salon du Bourget.Chevalier de la Légion d’honneur à 23 ans, d’une féroce modestie, doublée d’un humour non moins féroce, c’est “sabre au clair” qu’il relate ses souvenirs de 45 ans passés au service de la Nation mais aussi de sa passion pour la voile en solitaire ou le Vietnam contemporain.
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