Ce livre raconte l’aventure hors du commun du lieutenant François Müller, alsacien d’origine, déporté à Buchenwald pour actes de résistance sous l’occupation nazie. On le retrouve officier parachutiste en Indochine, chef de section à la 3e Compagnie du 2e Bataillon Étranger Parachutiste, le fameux 2e BEP… Capturé le 19 novembre 1952 dans le secteur de Nghia Lo, en pays Thaï, il arrache ses galons et parvient à être interné avec ses hommes au Camp N° 113. Un des nombreux camps de la “mort lente” du Vietminh où ses hommes et lui ont tout loisir d’apprécier la “Grande Clémence” du président Ho Chi Minh et où sévit le sinistre Boudarel… Mais loin de se résigner, François Müller s’évade et, après une longue fuite à travers la jungle, il trouve refuge au sein d’une tribu de montagnards Hmongs qu’il va initier et former au combat afin de traquer leur ennemi héréditaire et commun : le Vietminh… Il y rencontre aussi l’amour sous les traits de Tien.
De retour en Métropole, désavoué par sa hiérarchie, François Müller démissionne de l’Armée pour rejoindre Tien et continuer le combat en Pays Thaï auprès de ses frères d’armes d’adoption, “Pour l’honneur et par fidélité ”…
Pourtant François Müller n’a jamais existé… Il est le subtil mélange de plusieurs personnages ayant vécu ces aventures durant la Guerre d’Indochine sous le fanion vert et rouge à la grenade à sept flammes de la Légion Etrangère. C’est cet esprit et ces aventures bien réelles que décrit si bien cet ouvrage à travers les aventures de ce lieutenant parachutiste de la Légion Etrangère…
Philippe Schaut, officier parachutiste à la Légion Étrangère, capitaine issu du rang, a servi au 2e REP, à la 13e DBLE, au 2e REI et au 3e REI, totalisant vingt-huit années de service. Retraité de l’Armée Française en 2004, il est actuellement commandant en second au Groupement d’Intervention Parachutiste de la Garde Républicaine gabonaise.
Ce premier ouvrage, fort et poignant, de la veine des Lartéguy, Bonnecarrère ou Bergot, devrait combler les passionnés de cette période de l’Indochine.